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Vers la reddition massive de l'ASL

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des terroristes de l’Armée syrienne libre participent avec l’armée turque dans l’opération menée par Ankara dans la ville de Jarablous qui vise les Kurdes de Syrie, août 2016. ©ledesk

Les hommes armés qui se sont réconciliés avec le gouvernement de Damas ont récemment rejoint les forces d’élite de l’armée arabe syrienne, dans la campagne orientale de Hama, pour combattre les terroristes de Daech près de Salamiyah.

En même temps, l’armée syrienne demande aux terroristes du Front d’al-Nosra et aux hommes armés de poser  leurs armes. Les sources syriennes évoquent une médiation russe dans la région de la Ghouta pour que les terroristes de l'ASL se rendent. Une trêve entre l'armée russe et les membres de l'ASL (composée d'officiers et de soldats syriens déserteurs, NDLR) est entrée en vigueur jeudi 10 août 2017 dans le centre de la Syrie, à la suite d'un accord entre la Russie, le gouvernement de Damas d'une part et l'ASL de l'autre.

Formée au début de la guerre contre la Syrie à l'initiative de la CIA et du Mossad, l'ASL avait pour mission de diviser les rangs de l'armée nationale syrienne et d’accélérer l'effondrement de cette institution, l'une des rares du monde arabe à avoir tenu tête à l'armée israélienne. Rebaptisée "Armée syrienne unifiée", ce corps a commis depuis 2011 de nombreuses atrocités contre les chiites, les sunnites et les druzes. Le fait que certains de ses éléments veuillent se rendre à l'armée nationale est révélateur : les différents agents "syriens" des services de renseignements occidentaux et israéliens en sont désormais à faire un constat d'échec. Ils ont perdu à la fois le soutien de leurs sponsors et la guerre face à l'armée nationale syrienne.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV